J’ai beaucoup aimé l’analogie de Claire sur cette définition de la gouvernance partagée.
« La gouvernance, c’est un peu comme un gouvernail qu’on porterait sur un bateau pour atteindre nos objectifs.
C’est l’ensemble des décisions, des règles et des pratiques dans une organisation qui permettent d’assurer un fonctionnement optimal.
Souvent, il y a un capitaine qui tient ce gouvernail.
Dans une gouvernance partagée, on a plusieurs personnes qui tiennent ce gouvernail. »
Ok mais comment fait-on pour partager ce gouvernail ? Comment bien manager ?
Claire nous rappelle les 5 dimensions du manager de Peter Drucker et nous explique comment jouer ces dimensions de manière collective.
N°1 – Fixer des objectifs à atteindre.
Comment fait-on à plusieurs ?
Chez Flexjob, on travaille toujours à minima en binôme.
On pense objectifs personnels et collectifs
N°2 – Analyser les activités à organiser
C’est-à-dire : définir la structure de l’entreprise et les responsables
Comment fait-on à plusieurs ?
Inspiré de l’holacratie, chez Flexjob, on travaille par rôle !
Je peux être pour cette mission dans un rôle de facilitateur et pour une autre dans le rôle de recruteur.
Vous verrez, ce point est clé dans le bon fonctionnement de la gouvernance partagée, Claire nous l’explique avec des exemples concrets.
On pense donc rôle et on comprend l’importance des rôles tournants.
N°3 – Motiver et communiquer
La puissance des rituels.
Claire nous parle ici des rituels des réunions de gouvernance et réunions de rôles.
Elle nous explique les fréquences de ces rituels et leurs objectifs.
N°4 – Mesurer la performance
Claire définit Flexjob comme une organisation responsabilisante.
Pour chaque mission, un binôme est responsable du résultat final.
Les décisions sont prises par consentement ( ok pour les objections mais avec des solutions ) et on évite le consensus qui ramollit la décision finale.
Bien sûr le collectif n’est pas sollicité à chaque question, le responsable peut également solliciter des avis et décider seul.
Cela dépendra du sujet, si le sujet impacte le collectif : prise de décision par consentement mais sinon décision participative par sollicitation d’avis.
Je vous invite d’ailleurs ici à réécouter le superbe épisode enregistré avec Jean Philippe Poupard : . « Et si le collaboratif n’était pas le meilleur mode de décision ? »
N°5 – Former le personnel
En travaillant en gouvernance partagée et avec cette idée de rôles tournants, les collaborateurs apprennent en faisant et se forment tout au long de leur vie professionnelle.
Les équipes apprenantes montent en compétence !